Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a convoqué une conférence d'urgence des plus hauts responsables de la sécurité et de l'armée samedi 24 avril dans l'après-midi, afin de revenir sur la position adoptée le matin même au sujet du barrage palestinien de 36 roquettes lancé dans la nuit depuis la bande de Gaza et de son lien avec la recrudescence des agressions islamiques palestiniennes contre les Juifs orthodoxes. Ce lien a été établi par les terroristes de Gaza comme une ligne rouge pour justifier le tir de roquettes, mais il ne doit en aucun cas servir de ligne directrice pour la politique de sécurité d'Israël, selon des sources militaires. Ont été convoqués à cette conférence d'urgence le ministre de la Défense Benny Gantz, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Police Amir Ohana, le chef d'état-major des FDI, le lieutenant-général Aviv Kochavi - dont le vol pour Washington a été annulé samedi soir -, le directeur du Shin Bet Nadav Argaman, le conseiller à la sécurité nationale Meir Ben Shabbat et le commissaire de police Koby Shabtai. Kochavi a été contraint de reporter des rendez-vous importants sur la question de l'Iran avec le chef des forces armées américaines, le général Mark Millay, le secrétaire à la défense Lloyd Austin et le conseiller à la sécurité nationale Jack Sullivan.
La ligne directrice fixée lors de cette réunion était que le barrage de huit heures de roquettes palestiniennes en provenance de la bande de Gaza, de 22 h 40 vendredi soir à 5 h 40 tôt samedi, était totalement inacceptable en toutes circonstances. Il est certain que les organisations palestiniennes ne doivent pas être autorisées à exploiter un événement survenu à l'intérieur de la souveraineté d'Israël, surtout à Jérusalem, sa capitale, comme une excuse pour intensifier l'agression transfrontalière depuis Gaza, Israël jugeant lui-même de sa politique de sécurité. Les représailles des FDI contre les positions et les lanceurs de roquettes du Hamas ont été jugées trop douces par rapport au niveau de provocation. Le message implicite, selon nos sources militaires, est que les autorités préparent une réponse dure à la reprise de la violence palestinienne, tant par les militaires à Gaza que par les forces de l'ordre à Jérusalem.
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